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Paru dans Flash Breizhine, journal électronique mensuel édité par le Conseil régional de Bretagne, février 2008

 « Je voudrais vous faire part de ma colère et de mon indignation devant le mépris dont fait preuve le gouvernement à l’égard de la Bretagne par son refus de création d’un Établissement Public Foncier (EPF).La Bretagne bénéficie d’une forte attractivité : elle accueille chaque année 25 000 habitants supplémentaires et l’INSEE prévoit 600 000 habitants de plus en 2030. Ce dynamisme se traduit par des hausses très fortes sur le prix du foncier et le prix des logements (+50 % de moyenne sur les 4 dernières années selon la Chambre régionale des notaires). Créer un Établissement Public Foncier est le seul moyen de maîtriser ces coûts et de parvenir à un développement équilibré du territoire car il fait office de banque publique du foncier au service et à la demande des communes et EPCI. Il en existe déjà 19 en France (dont cinq régionaux) qui fonctionnent en bonne intelligence entre l’État et les élus, quelle que soit leur sensibilité. Alors pourquoi la Bretagne est-elle interdite d’EPF ?Dès 2005, l’État a inscrit le projet dans son PASER ; Jean-Louis Borloo, alors ministre de la cohésion sociale, s’est engagé en faveur de sa création lors d’une visite à Rennes en 2006 ; enfin, le premier Ministre Dominique de Villepin nous assurait, dans un courrier daté de mars 2007, que le décret serait transmis au Conseil d’État avant la fin de l’été dernier. Alors, pourquoi les Bretons attendent-ils depuis maintenant un an la transmission du projet de décret au Conseil d’État ? Nous voulons que les collectivités bretonnes aient les moyens d’agir pour éviter une urbanisation incontrôlée surconsommant les espaces agricoles et naturels et fragilisant ainsi l’environnement et les paysages bretons. Nous voulons éviter que le littoral breton ne se transforme en « Breizh Riviera ». Nous voulons maîtriser notre destin. La Bretagne a sa dignité, elle entend la faire respecter. »

Jean-Yves Le Drian, Président de la Région Bretagne

     La ville de Ploërmel est confrontée à une situation culturelle qui, malgré l’instauration depuis quelques années d’un service culturel maintenant devenu communautaire, fonctionne sans programme cohérent, sans gestion professionnelle, sans relation entre les différents services et sans communication adéquate vers le public et vers les médias.Les services culturels opèrent dans des locaux à peine adaptés aux besoins, souvent vétustes et coûteux en fonctionnement.

L’ urgence de la situation est de reprendre en main une organisation défaillante, de mettre en valeur les compétences du personnel, des bénévoles et de motiver les acteurs culturels présents sur la commune.

Commission Culture

       

   camera.jpg Le tribunal administratif vient d’annuler l’arrêté préfectoral autorisant le système de vidéo surveillance.

Cette décision montre à l’évidence que cette question a été traitée avec trop de légèreté par la majorité municipale actuelle.

 Les insécurités relèvent de plusieurs causes (incivilités, sécurité routière, drogues, alcool, violences conjugales …) qui ne peuvent être résolues par une solution unique même massive comme 60 caméras sur un territoire aussi réduit.

Les caméras ne sauraient à elles seules constituer une politique de sécurité.Il y a nécessité de protéger les équipements publics : des caméras placées aux endroits stratégiques y contribuent.

Pour la sécurité des biens et des personnes, nous envisageons des équipes de prévention et de suivi, des accueils de nuit d’urgence pour les personnes en détresse…

Nous ferons un point exact du degré et des coûts des vols et dégradations sur Ploërmel, des attentes des Ploërmelais en la matière, en collaboration avec la gendarmerie et la police municipale.

Les caméras ne sont qu’un outil parmi d’autres, qui doit être adapté aux besoins réels dans le respect des libertés individuelles. 

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     Jeudi 31 décembre, une centaine de personnes se sont retrouvées à la salle des fêtes pour écouter et participer à la conférence menée par JB Vighetti, membre du Conseil Economique et Social de Bretagne. Cette soirée passionnante a été dense en contenu et en informations. Quelques réflexions importantes peuvent être retenues.

Depuis les années 1960, la Bretagne a retrouvé un solde migratoire positif, elle est aujourd’hui au 5e rang des régions françaises les plus attractives: +20 000 habs/an entre 2000 et 2005. Ceci devrait se poursuivre et s’amplifier dans les années à venir, jouant un rôle moteur dans l’évolution démographique bretonne.

La Bretagne gagne des actifs (qui viennent avec leur famille), mouvement qui se renforce. Mais la région perd plus d’actifs diplômés qu’elle n’en gagne, de même pour les étudiants. Les politiques régionales à venir devront donc être axées autour de la formation, de l’accueil de ses actifs et de leurs familles, avec des conséquences au niveau de l’urbanisme, des transports… dans les territoires d’accueil.

La région attire beaucoup de seniors, de retraités (3ème région de France), qui se concentrent surtout sur les littoraux. Les structures d’accueil, de suivi de cette catégorie de la population devront être à la hauteur.

L’immigration étrangère est moins forte en Bretagne (2,2% de la population) qu’à l’échelle nationale (8,1%). Elle se concentre surtout dans les villes, sauf pour les immigrés qui s’installent volontiers en milieu rural (investissements dans l’immobilier).

L’augmentation notable de la population bretonne d’ici 2030 (passage de 3 millions à entre 3,4 et 3,8 millions selon différentes estimations) et l’accroissement de la mobilité auront de lourdes conséquences sur l’organisation de l’espace régional.

Il faudra gérer la croissance des villes en maintenant une structure urbaine régionale équilibrée, encadrer la littoralisation, dynamiser la Bretagne centrale et les espaces à dominante rurale.Les enjeux à venir pour La Bretagne, pour les pays bretons, concernent l’aménagement et l’équipement des territoires (liaisons Nord-Sud à renforcer; transports en commun ou alternatifs à la route; logements; services…), la culture et l’économie (formation; valorisation du patrimoine breton…) et l’environnement (énergies; politiques d’urbanisme).

Béatrice Le Marre et l’équipe Ploërmel avec Passion organisent une conférence sur le thème « L’évolution de notre territoire à l’horizon 2030 » animée par Jean-Bernard Vighetti, maire de Peillac et membre du Conseil Economique et Social de Bretagne.

Cette rencontre, publique et gratuite, se déroulera le jeudi 31 janvier à 20h30 à la salle des Fêtes de Ploërmel.

D’après les déclarations de plusieurs hommes (et femmes) politiques, de tous bords, les élections municipales de mars prochain seraient des élections d’ordre national. Selon ces responsables politiques, ces municipales auraient un enjeu national, une sorte de « référendum » pour ou contre le Président et le gouvernement.
En effet ces élections seront nationales puisqu’elles concerneront la Nation, l’ensemble des citoyens. La désignation, le choix d’un maire et d’une équipe municipale, qui sont les représentants les plus proches des électeurs, constituent le niveau élémentaire de la démocratie en France. Pour preuve, le taux de participation est plus important pour les élections municipales que pour les autres types de scrutin.
Oui, ces élections auront parfois un enjeu national, mais cela sera le cas pour les grandes villes, les métropoles ou les capitales régionales. Cependant, même dans ces très grandes villes, on entend souvent affirmé une volonté (réelle ou de circonstance) de vouloir dépasser le clivage gauche- droite, une volonté d’ouverture (terme et sport politique à la mode…).
Car non, ces élections n’auront pas au final l’envergure nationale que voudraient leur prêter certains. L’enjeu sera avant tout, par définition, au niveau de la commune ; un enjeu aussi au niveau des communautés de communes. De plus en plus de décisions se prenant dans ce cadre, l’importance pourra aller jusqu’aux pays, parfois au département (en partie) pour des villes plus importantes.
Les préoccupations des élus municipaux doivent répondre (voire anticiper) aux besoins, aux désirs de leurs administrés. Les questions d’économie, d’emploi, des services publics locaux, de développement durable…qui sont au cœur des préoccupations de la population, ne sont pas la chasse gardée d’un parti politique ou d’un autre. D’où notre volonté de rassembler toutes les personnes partageant notre vision de la situation de Ploërmel et de l’avenir que nous voulons lui donner. Aimer sa ville signifie s’engager pleinement pour elle, à plein temps, sans considérations partisanes, en réunissant toutes celles et tous ceux qui partagent les valeurs de liberté, de respect, de défense des services publics…
Nul besoin de faire appel à des responsables politiques régionaux, voire, nationaux, pas besoin de se faire coller l’étiquette d’un parti politique. Quel besoin de vouloir faire appel à des personnalités connues, n’ayant pas un attachement profond, presque passionnel, pour la ville où ils se présentent ?
Les élections municipales ne sont pas un champ de course, où chaque parti présente ses poulains ; elles ne sont pas un bassin olympique où chaque organisation politique aligne ses dauphins.
Ce scrutin local permettra à des personnes motivées, compétentes, de proposer des idées, un avenir ambitieux mais réaliste, raisonné, de se battre pour rendre plus dynamique notre commune, de mettre en place les éléments de réussite pour l’avenir d’une ville qui leur tient à cœur.
Ces élections municipales de mars seront donc bien avant tout, et par essence, des élections à enjeu local.

MC

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