1200 ? 1300 ? Combien de personnes ont assisté à ce débat ? Il y avait 900 places assises, plein de monde dans l’entrée et dans la salle annexe. En tous cas, une telle affluence pour un débat politique n’avait jamais été vue à Ploërmel!
Un débat intéressant où les 2 candidats en lice ont exposé leurs valeurs et leur projet, 2 journalistes (de Ouest France) étant chargés d’animer ce débat.
Béatrice Le Marre a su montrer que son équipe était composée de personnes ayant des compétences, qu’elle était prête à assumer dès à présent les fonctions municipales. Elle a démontré que le projet de la liste « Ploërmel avec Passion » était porteur de valeurs fédératrices (démocratie, respect, solidarité…), un projet raisonné, raisonnable mais ambitieux pour l’avenir de Ploërmel et de ses habitants.
Consultez les commentaires personnels de certains membres de l’équipe à propos de ce débat.
Derniers rendez-vous pour rencontrer et discuter avec Béatrice Le Marre et ses co-listiers :
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Vendredi matin sur le marché de Ploërmel
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Vendredi soir, à partir de 20h30, réunion publique à la salle des fêtes de Ploërmel (à l’étage)
Cédric Médard
PLOERMEL AVEC PASSION 
5 commentaires
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14 mars 2008 à 9:05
Arnaud LE PIOUF
Contre toute attente, un débat a eu lieu à Ploërmel.
Daniel Seité, directeur départemental d’Ouest France, que je remercie pour la façon dont il a dirigé le débat, a d’emblée dressé la situation en présentant Paul ANSELIN comme une « figure locale ayant une longue carrière politique derrière lui », et Béatrice LE MARRE comme une « nouvelle élue qui commence sa carrière en battant un énarque ».
La question était donc abordée et si l’enjeu de ce débat était de prouver que Béatrice LE MARRE avait l’aplomb et toutes les compétences que doit avoir le maire d’une ville comme Ploërmel… C’est gagné !
Personnellement, je me suis engagé avec Béatrice Le Marre dans ce combat parce que j’en étais persuadé !
Restait à en convaincre les Ploërmelais. Nous devons un grand merci à Paul ANSELIN qui en acceptant cette confrontation nous a permis de le montrer.
Bien sûr, une élection se joue en partie sur un choix de personnes mais le véritable objet du vote de dimanche est de définir une politique et une orientation à long terme pour la commune et inévitablement pour la communauté de communes.
Sur ce dernier point, force est de reconnaître que dans cette campagne, la nouveauté est venue des oppositions : nous envisageons concrètement le Ploërmel de demain tandis que Paul Anselin confond projet et bilan.
Nous proposons de moderniser les modes de gouvernance alors que le seul changement évoqué par le maire sortant est « d’être plus à l’écoute »… Pourquoi a-t-il attendu le 13 mars 2008 pour s’en soucier ?
Dimanche, l’opposition sera représentée par la seule Liste Ploërmel avec Passion.
Au-delà du rejet de Paul ANSELIN et de ses méthodes d’un autre siècle, il faut que toutes les voix qui ont exprimées un désir d’un changement la semaine dernière, se manifestent à nouveau.
Avec Béatrice Le Marre nous souhaitons que dimanche tous les Ploërmelais expriment massivement leur volonté de construire une nouvelle commune avec nous et tous ceux et toutes celles qui se sont engagés pour penser et agir autrement.
14 mars 2008 à 10:06
Nolwenn PESSEL
Ce que propose l’équipe Ploërmel avec Passion pour les transports en commun à la demande (mini bus, taxi, …)
Nous traversons une période économique devenue inquiétante tant au niveau national qu’au niveau local. Les énergies fossiles augmentent tous les jours et le transport devient une dépense majeure pour le consommateur.
Mr Anselin nous a solennellement dit, que le déplacement des personnes était du ressort du Conseil Général.
Il est vrai qu’en ce qui concerne les déplacements hors du territoire de Ploërmel, le Conseil Général du Morbihan favorise des aires de co-voiturage. Mais nous ne pensons pas que ces déplacements en commun doivent s’arrêter « à l’entrée de la ville ».
D’ailleurs, Mr Anselin n’a pas du se déplacer souvent auprès de ses concitoyens pendant toute la durée de ses 6 mandats. C’est dommage. Il aurait pu par exemple apprendre qu’il y a un besoin certain de mobilité intra territoriale, ce qui est un point important pour une bonne économie et pour une bonne socialisation.
En ce sens, lors des ses rencontres avec les Ploërmelais, Mr Anselin aurait pu entrevoir toute l’importance pour des personnes âgées de pouvoir se déplacer au marché, faire leurs courses, aller chez le coiffeur, et pourquoi pas flâner devant les boutiques ? Quand on souhaite améliorer l’attractivité du centre ville, et quand on est élu, on doit faciliter les déplacements du plus grand nombre pour permettre à chacun d’accéder aux commerces de proximité.
Dans le même esprit, Mr Anselin aurait pu apprendre, au travers de ses rencontres, qu’il est important pour les jeunes, n’ayant pas forcément les moyens de s’acheter une voiture, que sans mobilité rien n’est possible en terme d’emploi.
La mobilité est l’une des conditions prépondérantes à l’embauche : un salarié qui n’est pas mobile est un frein pour l’économie de l’entreprise, même si ses capacités professionnelles sont bonnes. C’est d’ailleurs l’un des premiers critères pratiques qu’une entreprise quelle qu’elle soit, met en avant lorsqu’elle recrute.
En d’autre terme, le déplacement des habitants de Ploërmel est un enjeu important. L’une de nos idées est de mettre en place un transport en commun à la demande (mini bus, taxi, …). C’est une réponse aux attentes de tous les citoyens, de toutes les entreprises et de tous commerçants.
Ce dispositif est POSSIBLE contrairement au propos de Mr Anselin, car ce projet n’est pas disproportionné. C’est un service réalisable sur Ploërmel et son territoire et nous veillerons à le mettre en place en concertation avec les besoins de TOUTE la population Ploërmelaise.
14 mars 2008 à 10:16
Jeanne AMETTE
Le scoop : La démocratie participative ne serait qu’un leurre
Ploërmelaises, Ploërmelais, ne soyez pas naïfs : Ne croyez pas que le débat « pseudo-participatif » inventé par Ségolène Royal soit autre chose qu’une vaste arnaque orchestrée par des experts en communication!
Nous espérons pour lui que, malgré de telles paroles le candidat Anselin connaissait l’existence de la démocratie participative avant 2007, bien qu’elle soit incompatible avec sa conception du pouvoir. Il le montre depuis 31 ans et n’a pas manqué de rappeler fièrement hier soir : Un maire n’est acteur que lorsqu’il protège ses administrés avec bienveillance, contre la bête et méchante administration.
Cette conception féodale du mandat municipal est effectivement plutôt éloignée de notre idée de la démocratie (Pardon, encore une grande phrase). Nous pensons en effet que c’est aux citoyens de bousculer les « rigueurs administratives ».
La citoyenneté est pour nous plus que l’élection d’un représentant, elle est l’expression active et au quotidien d’une vision du monde. L’échelle municipale est idéale pour permettre un débat passionné et non partisan pour gérer collectivement la chose commune. Qui ne souhaite pas, à Ploërmel, plus de concertation au sujet du sport ou du patrimoine, par exemple ?
Non, construire « la démocratie du XXIème siècle » n’est pas un slogan creux. C’est prendre en considération la capacité croissante des citoyens à s’informer et à communiquer en dehors des structures institutionnelles. La démocratie participative est la réponse au sentiment grandissant de malaise de la démocratie représentative. Elle participe à un mouvement global de réinvestissement de l’espace public par les citoyens, dans lequel s’inscrit également la logique de partenariat.
Le pragmatisme, ce n’est pas l’art de détourner les décisions prises démocratiquement, mais bien celui réunir au mieux les compétences. C’est finalement ce qu’a résumé hier Béatrice Le Marre : « L’interdépendance renforce l’indépendance ».
14 mars 2008 à 10:30
Fabienne Boudier
Il faut avoir une nouvelle politique à la tête de la ville.
Hier soir une salle des fêtes pleine a pu constater que Béatrice Le Marre était tout à fait capable de tenir sa place dans un débat et avait la carrure pour accéder au titre de Maire.
Certes elle est jeune, mais ce n’est pas un défaut : l’ouverture d’esprit, les idées novatrices, la volonté de progrès sont des qualités qui habitent les esprits jeunes.
Mr Anselin a pour programme:un bilan, pour motivation : un ego démesuré, pour respect des autres: de la condescendance, et pour partage: un « formatage » de ses colistiers.
Ploërmel avec Passion est une liste locale (sans membre venu d’ailleurs), soudée, consciente des difficultés, renseignée et compétente pour traiter les dossiers ardus (Aciéries notamment). Béatrice Le Marre possède AUSSI un carnet d’adresse tout aussi efficace que celui de Mr Anselin.
Gérer une ville comme il y a 30 ans n’est plus d’actualité : L’économie change, la population de Ploërmel change, l’environnement change. Il faut donc avoir une nouvelle politique à la tête de la ville et ce n’est pas régresser ni décliner mais vraiment faire un choix d’avenir raisonnable et porteur d’espoir.
14 mars 2008 à 1:00
Fabienne BOUDIER
Pendant la matinée j’ai repensé au débat d’hier et….
Lors du débat d’hier soir, deux « petites « expressions m’ont choquées dans les propos de Mr Anselin :
Lorsqu’il était question d’urbanisme il a dit » ne vous faites pas d’illusions, Madame Le Marre, il n’y a plus de possibilité de construction en ville (la faute à qui ?) mais il y a des « bobos » qui veulent vivre en campagne!…..Qui sont ces « bobos » ?
Des gens qui veulent revenir au pays ? Des personnes qui ont toujours vécu là ? Des agriculteurs qui travaillent leur terre ? Des personnes qui ont une autre façon de vivre ? Un terme mal choisi…. sûrement !
Deuxième terme « mal choisi » : Mr Anselin parlait d’aménager les services des personnes âgées à l’hôpital (on ne peut que s’en féliciter) afin « d’y mettre un peu plus d’humanité (…) et de ne pas laisser vieillir les gens auprès de personnes comme les trisomiques ! »
Je pense que les associations qui oeuvrent pour l’intégration des trisomiques dans la vie active ont pu apprécier à sa juste valeur le choix des mots !!!
Mr Anselin a fait de gros efforts hier, pour rester correct. L’ironie, l’arrogance étaient cependant là mais aussi ( ces » petites » phrases le montrent) le mépris !!
Chassez le naturel : il revient au galop!!